Contexte et enjeux du Newgiza Premier Padel P2
Le Newgiza Premier Padel P2, deuxième épreuve de la nouvelle saison Premier Padel, se déroule sous un soleil de plomb sur les installations modernes de Gizeh. Au programme, des huitièmes de finale très disputés qui ont livré leur lot de surprises et de confirmations. La paire Javi Garrido / Lucas Campagnolo, classée hors du top 4, s’est illustrée en éliminant la redoutable paire tête de série n°2, Juan Lebrón et Franco Stupaczuk, invaincue à ce stade depuis leur formation. Les conséquences de ce choc se répercutent d’ores et déjà sur le tableau masculin, ouvrant la voie à des quarts de finale qu’aucun pronostic n’avait imaginés.
Un scénario renversant : score et temps forts
Le duel s’est soldé sur le score spectaculaire de 5-7, 7-6, 6-4 en faveur de Garrido / Campagnolo, après près de 2h10 de combat. Plusieurs phases clés ont déterminé l’issue du match :
Premier set : domination de Lebrón / Stupaczuk, qui profitent d’une mobilité supérieure en défense et de retours agressifs pour breaker à 5-4.
Deuxième set : un tie-break maîtrisé par Garrido / Campagnolo (7-4), malgré un début de manche équilibré. Leur capacité à varier la profondeur des bandejas a déstabilisé les leaders.
Décider : un jeu décisif à 5-5 dans lequel la paire espagnole-brésilienne se saisit des brèches offertes sur le service adverse, signant un ultime break à 4-4.
Ce renversement illustre à quel point la gestion des moments à haute pression est cruciale en Padel, surtout face à des adversaires de la trempe de Lebrón / Stupaczuk.
Décryptage technique des points charnières
Plusieurs éléments techniques ont basculé l’équilibre du match :
Variation de la poudreuse : Garrido a multiplié les amorties agressives au milieu du terrain, obligeant Stupaczuk à ralentir l’échange et ouvrant des angles pour le smash de Campagnolo.
Précision des bandejas : au moment clé du deuxième set, la paire gagnante a réussi 8 bandejas consécutives gagnantes, avec un taux de réussite supérieur à 75 %.
Service tactique : face à un retour hyper-agressif de Lebrón, Lucas Campagnolo a opté pour un service à effet slice, déportant le retour loin du centre et limitant les frappes définitives.
Ces ajustements techniques, opérés en pleine partie, témoignent d’une lecture du jeu et d’une capacité d’adaptation remarquables.
Aspects mentaux et résilience
L’un des enseignements majeurs de cette rencontre est la résilience mentale de Garrido / Campagnolo :
Gestion du stress : après avoir cédé le premier set, ils ont maintenu un état de « flow » en se concentrant sur chaque point, sans ressasser les erreurs.
Communication constante : l’andalou et le Brésilien n’ont cessé d’échanger des repères tactiques et des encouragements, facteur essentiel pour remonter un score défavorable.
Confiance en leur plan de jeu : malgré le palmarès opposé, ils ont persévéré dans leur stratégie de variations et n’ont pas cédé à la tentation de jouer « à tout-prix ».
Ce mindset leur permettra probablement de rester performants dans la poursuite du tournoi, où chaque quart de finale génère son lot de tension.
Perspectives pour les quarts de finale masculins
La victoire de Garrido / Campagnolo crée une nouvelle donne pour les quarts :
Match à haute intensité prévu contre Galán / Chingotto, tenants du titre et doubles vainqueurs 6-4, 6-4 face à Gutiérrez / Valdés.
Opportunité pour Di Nenno / Augsburger, qui ont bataillé 6-3, 2-6, 6-3, de tirer parti de ce choc pour viser la finale.
Degré de challenge accru : la perte de la paire n°2 redistribue les cartes et peut profiter aux outsiders, comme Nieto / Yanguas ou Leal / Bergamini.
Chaque adversaire devra désormais composer avec Garrido / Campagnolo, auteurs d’une dynamique positive et dotés d’une confiance renforcée.
Performances des autres têtes de série
En parallèle de la surprise majeure, le tableau masculin a vu les têtes de série suivantes se qualifier :
Alejandro Galán / Federico Chingotto : victoire en deux sets (6-4, 6-4), appuyée par une solidité inébranlable au filet.
Martín Di Nenno / Leo Augsburger : succès en trois manches (6-3, 2-6, 6-3) grâce à un jeu de bandes efficace et une excellente diagonalité.
Coki Nieto / Mike Yanguas : démonstration face à Lamperti / Gil (6-1, 6-3), illustrant un service kick et des volées impeccables.
Javi Leal / Lucas Bergamini et Momo González / Fran Guerrero : confirmations de leur capacité à tenir le rythme des meilleurs dans des sets serrés.
Conclusion technique (sans conclusion officielle)
L’élimination de Lebrón / Stupaczuk par Garrido / Campagnolo prouve que, au-delà du classement, l’adaptation tactique et la résilience mentale sont les clés du succès en Padel. Les quarts de finale s’annoncent ainsi plus incertains et spectaculaires que jamais.
