La saison 2025 de padel entre dans sa phase décisive avec deux derniers rendez-vous incontournables : le Major de Mexico et le Tour Finals de Barcelone. Ces épreuves détermineront qui achèvera l’année au sommet du classement mondial, tant chez les hommes que chez les femmes. Après un Dubai P1 riche en rebondissements, quatre binômes restent en lice pour la première place, et chaque point comptera.
Le panorama avant les deux derniers tournois
À l’issue de la manche de Dubaï, le classement s’est resserré :
- Chez les hommes, Arturo Coello et Agustín Tapia conservent la tête, mais Ale Galán et Fede Chingotto ne sont plus qu’à 1 080 points.
- Dans le tableau féminin, Gemma Triay et Delfi Brea dominent toujours, mais Ari Sánchez et Paula Josemaría reviennent à 1 750 points.
Avec deux tournois restants, les combinaisons de résultats possibles sont limitées : nul droit à l’erreur pour les prétendants et pression maximale pour les leaders.
Les options de Galán et Chingotto pour décrocher la place de N°1
Galán et Chingotto ont franchi un palier cette saison, passant d’équipe à fort potentiel à véritable « machine » de compétition. Leur marge de progression a convaincu qu’ils pouvaient viser la première marche du podium.
Les conditions pour que le duo hispano-argentin termine la saison en tête sont claires :
- Remporter à la fois le Major de Mexico et le Tour Finals de Barcelone. Cette double victoire leur permettrait de prendre l’avantage même si Coello et Tapia atteignent les finales.
- Bénéficier d’un faux pas des leaders : en cas de défaite prématurée de Coello/Tapia avant la finale de Mexico ou de Barcelone, Galán/Chingotto pourraient s’emparer de la première place en cas de victoire dans l’un des deux tournois ou d’une simple finale.
Cependant, le calendrier chargé et l’exigence physique pèsent lourd : enchaîner deux semaines de compétition au plus haut niveau nécessite une préparation minutieuse et une gestion optimale de la récupération.
Ce que doivent accomplir Coello et Tapia pour conserver leur trône
Après un long passage à vide, Coello et Tapia ont retrouvé leur jeu de prédilection à Dubaï, réaffirmant leur suprématie. Ils restent cependant conscients que rien n’est acquis avant la fin de la saison.
Leur feuille de route pour terminer leaders :
- Gagner au moins l’un des deux tournois. Une victoire au Major de Mexico suffirait à sceller leur classement quelle que soit la performance des poursuivants.
- En cas de non-victoire à Mexico, atteindre la finale, puis obtenir un résultat satisfaisant à Barcelone (une victoire ou une finale) pour conserver une avance irréductible.
- Éviter toute défaite avant les demi-finales, car un abandon prématuré ouvrirait la porte à un retournement de situation.
La préparation devra porter sur la résistance mentale et la gestion de la pression : conserver un haut niveau de concentration dès le premier match évitera des pièges potentiels.
Le duel féminin : Ari–Paula face à Triay–Brea
Chez les femmes, la chute de Triay et Brea en quarts à Dubaï a redonné de l’espoir à Ari Sánchez et Paula Josemaría, relancées dans la course au N°1 malgré un écart encore important.
Pour Ari et Paula, l’élévation au sommet passe par une conjonction de résultats improbables :
- Remporter tour à tour Mexico et Barcelone. Cette double victoire est la seule façon de combler un déficit de 1 750 points.
- Espérer que Triay et Brea s’inclinent avant la finale au moins dans l’une des deux épreuves, réduisant ainsi leur marge de manœuvre.
Sans dépendre exclusivement du classement, leur réussite nécessitera une maîtrise technique et tactique optimale, notamment une pression constante au filet et une exploitation des faiblesses de déplacement de leurs adversaires.
Les atouts de Triay et Brea pour sceller leur maintien en tête
Gemma Triay et Delfi Brea restent la paire la plus régulière de la saison. Leur cohésion et leur sang-froid dans les moments clés font d’elles de redoutables favorites.
Leur feuille de route pour garantir la première place :
- Remporter le Major de Mexico : un succès suffisant pour écarter définitivement toute prétendante.
- Si elles n’atteignent que la finale à Mexico, rééditer la performance à Barcelone ou espérer un faux pas d’Ari/Paula en demi-finales.
Leur stratégie sera de s’appuyer sur leur zone de stabilité : la couverture du filet en alternance et la lecture des trajectoires adverses, quitte à ralentir délibérément le rythme pour casser le physique et la régularité de leurs opposantes.
Ces ultimes semaines de compétition promettent une lutte au point près, avec des enjeux tant sportifs que psychologiques. Mexico et Barcelone offriront le théâtre d’une bataille où chaque coup peut renverser le classement mondial, inscrivant la fin de saison 2025 dans les annales du padel professionnel.