La Fédération suédoise de padel a dévoilé ce 14 mai la sélection nationale qui défendra ses couleurs lors de la seconde phase du FIP Euro Padel Cup 2025, du 11 au 13 juillet à Madrid. Après une refonte du format de la compétition européenne, la Suède fait son entrée directement en phase 2, rejoignant les nations classées de la 5ᵉ à la 16ᵉ place. Analyse pointue de la composition des équipes et des stratégies à adopter pour viser la qualification en finale.
Le nouveau format du FIP Euro Padel Cup
Le championnat d’Europe, rebaptisé FIP Euro Padel Cup, s’articule désormais en trois étapes :
- Phase 1 (7–10 juillet) : tour préliminaire pour les nations les moins bien classées, visant à décrocher l’un des quatre billets pour la phase 2.
- Phase 2 (11–13 juillet à Madrid) : entrée en lice des pays classés 5ᵉ à 16ᵉ, plus les quatre qualifiés de la phase 1. Huit nations s’affrontent pour rejoindre la phase finale.
- Phase finale (date et lieu à déterminer) : les quatre meilleures sélections européennes (Espagne, Italie, Portugal, France) y sont déjà qualifiées.
La Suède, forte de son classement intermédiaire, évite le tour de qualification initial et se focalise directement sur la conquête d’une place en finale.
Composition de l’équipe féminine suédoise
Le staff technique, emmené par le capitaine David Howe, a retenu six joueuses, avec deux ajustements majeurs par rapport à la dernière Coupe du monde :
- Amanda Girdo – spécialiste du contrôle de balle en zone neutre.
- Linnea Björk – experte en blocs longs et en amorties glissées.
- Baharak Soleymani – punch en coup droit et excellent jeu de jambes.
- Anna Åkerberg – sélectionnée pour ses montées de filet incisives, remplace Sofia Arvidsson.
- Lisa Andersson – régularité défensive et lift de revers.
- Smilla Lundgren – nouvelle venue, reconnue pour ses variations tactiques et son anticipation, remplace Carolina Navarro Björk.
Cette rotation a pour objectif d’apporter plus de dynamisme au jeu en attaque et de renforcer la polyvalence, notamment grâce à Åkerberg qui viendra souvent conclure au filet.
Détails sur l’équipe masculine
Côté messieurs, six athlètes composent la sélection, avec une unique modification :
- Adam Axelsson – service lifté et transitions rapides.
- Albin Olsson – coup droit percutant et bonnes combinaisons sur la vitre.
- Daniel Windahl – réintégré après une absence, apporte sa précision en revers.
- Douglas Rutgersson – défense tenace et capacité à relancer les échanges.
- Simon Yitbarek – polyvalent entre bandeja et vibora.
- Linus Frost – nouveau venu, réputé pour ses schémas de jeu originaux.
La seule modification, le retour de Windahl en lieu et place de Simon Vasquez, cherche à équilibrer l’équipe entre joueurs défenseurs et finisseurs au filet.
Stratégies clés pour la phase 2 à Madrid
La deuxième phase à Madrid demande une adaptation rapide aux conditions de jeu :
- Vitesse de la balle : privilégier un choix de boules à faible rebond pour contrer la rapidité des échanges.
- Rotation des paires : associer une joueuse montante (Åkerberg/Lundgren) à une spécialiste des blocages (Björk/Soleymani) pour casser le rythme adverse.
- Positionnement défensif : en fond de court, alterner la prise d’initiative avec des slicés bas pour faire reculer l’adversaire et créer de l’espace.
- Communication visuelle : instaurer des signaux clairs (pouce levé pour la voleuse au filet, poing fermé pour conserver le ping-pong en fond) afin de coordonner les interventions.
Statistiques et indicateurs de performance à surveiller
Pour maximiser les chances de succès, le staff devrait suivre de près :
- Taux de conversion des balles de break : objectif supérieur à 60 % pour éviter les chutes de concentration au moment crucial.
- Pourcentage de premiers services mis en jeu : viser minimum 65 % pour limiter les points à risques.
- Points gagnés au filet : un ratio supérieur à 50 % validera l’efficacité des montées combinées.
- Erreurs directes : maintenir un plafond sous les 12 par match pour préserver l’équilibre.
Préparation mentale et physique
L’enchaînement des rencontres en trois jours impose :
- Des séances courtes de récupération active (foley, étirements dynamiques) entre les matches.
- Une simulation d’intensité en entraînement pour habituer le corps à la répétition des efforts.
- Des exercices de concentration sous pression : jeux à points comptés (sur 7 points) pour travailler la clutch performance.
- Un protocole de nutrition adapté, favorisant l’apport en glucides complexes et en électrolytes.
En combinant ces axes tactiques, physiques et mentaux, la Suède peut espérer terrasser les nations concurrentes et décrocher l’un des quatre billets pour la phase finale. Les joueurs seront scrutés, cadencés et poussés à leurs limites pour représenter fièrement le pays nordique sur la scène européenne.