Le Paris Major, qui se déroule du 8 au 14 septembre au Stade Roland-Garros, est sans conteste le temps fort de la saison Premier Padel. Installé sur le central Philippe-Chatrier, un court de légende qui accueille traditionnellement le tournoi de tennis du même nom, l’événement bénéficie cette année du renfort de la Suzanne Lenglen pour quatre rencontres de quarts de finale, offrant ainsi aux joueurs et aux spectateurs un écrin exceptionnel pour ce rendez-vous XXL. Voici tout ce qu’il faut maîtriser pour suivre, analyser et optimiser votre expérience de jeu et de visionnage.
Un écrin historique : Philippe-Chatrier et Suzanne Lenglen
Avec ses 15 000 places, le court central Philippe-Chatrier constitue le cœur battant du Paris Major. Sa configuration rapide, due aux bancs d’essais en béton et à l’absence de sol meuble, favorise les échanges vifs et les amorties plongeantes. Pour soulager la surchauffe de ce court, l’organisation a prévu de basculer quatre quarts de finale sur la Suzanne Lenglen, cour plus petite et plus couverte, réduisant l’impact des éléments extérieurs sur le jeu.
Calendrier horaire : optimiser les phases de repos
- Mardi 9 septembre – 32es de finale : début à 11 h (06 h en Argentine).
- Mercredi 10 – 16es de finale : 11 h (06 h AR).
- Jeudi 11 – 8es de finale : 11 h (06 h AR).
- Vendredi 12 – Quarts de finale : 13 h (08 h AR).
- Samedi 13 – Demi-finales : 13 h (08 h AR).
- Dimanche 14 – Finale : 14 h (09 h AR).
Le découpage en six journées consécutives impose aux têtes de série de gérer leurs phases de récupération, notamment en raison de la densité des matchs et de la rapidité des surfaces. Une bonne hygiène de sommeil, couplée à des séances de cryothérapie entre les rencontres, peut s’avérer déterminante pour conserver son niveau de jeu.
Répartition des dotations et points FIP
Ce Major affiche un prize-pool total de 1 029 558 €, dont :
- 48 000 € pour chaque paire championne.
- 24 000 € pour les finalistes.
- 13 325 € pour les demi-finalistes.
- 8 860 € pour les quarts de finalistes.
- 5 330 € pour les 8es.
Au plan du classement international FIP, les points attribués sont :
- 2 000 points pour les vainqueurs.
- 1 200 pour les finalistes.
- 750 pour les demi-finalistes.
- 360 pour les quarts.
- 180 pour les 8es.
- 90 pour les 16es.
- 40 pour les 32es.
Ces points sont cruciaux pour le positionnement à la fin de saison et l’accès aux Masters Finals.
Modes de diffusion et plateformes de streaming
En Espagne, la couverture se fait en deux étapes :
- Jusqu’aux quarts de finale : diffusion gratuite sur la chaîne YouTube officielle de Premier Padel.
- Quarts, demis et finale : bascule sur Red Bull TV, accessible librement via le site ou l’application mobile.
Pour les amateurs souhaitant parier, la plateforme Betway.es propose une large gamme de marchés dédiés au padel, alliant sécurité et responsabilité.
Couverture internationale
Le Paris Major est relayé dans près de 70 pays :
- beIN Sports MENA : couvrant le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
- Sport TV pour le Portugal.
- Sky Italia & Super Tennis Padel en Italie, San-Marino, Vatican.
- Cosmote en Grèce.
- ViaPlay dans les pays baltes et nordiques.
- Canal+ en France, territoires d’outre-mer, Andorre, Monaco, Suisse, Belgique, Pays-Bas, République tchèque, Slovaquie, Pologne, Roumanie, Hongrie, Vietnam, Myanmar, Afrique subsaharienne.
- ESPN en Amérique du Sud, Amérique centrale et Caraïbes.
- Red Bull TV dans le reste du monde (hors exclusivités pays listés).
Impacts techniques et tactiques
Sur un court aussi rapide que le Chatrier, les paires les plus agressives déploient des schémas fondés sur :
- Prises de balle précoces : réduire le temps de réaction de l’adversaire.
- Amorties liftées pour forcer le recul et perturber la construction du point.
- Smashs travaillés : viser les angles bas pour maximiser la difficulté de retour.
- Jeu de volée montante en transition filets : enchaîner rapidement en attaque pour compresser l’espace.
Les conditions de température et d’humidité influent également sur la pression de la balle et sur la vitesse de jeu. Une surveillance constante des capteurs météo du stade permet aux coachs d’ajuster la stratégie, notamment en changeant de balle pour s’adapter aux variations de rebond.