Tapia & Coello écrasent toute concurrence sur le tapis bleu : découvrez leur technique secrète !

Depuis le lancement de Premier Padel, une paire s’est détachée de manière spectaculaire sur le tapis bleu : Agustín Tapia et Arturo Coello. Avec 39 880 points au classement, ils affichent une avance de près de 12 500 unités sur leurs premiers poursuivants, la paire ‘Chingalán’ (Alejandro Galán et Federico Chingotto), créditée de 27 380 points. Un peu plus loin, Juan Lebrón et Franco Stupaczuk ferment le podium avec 16 385 points. Cette domination chiffrée se traduit sur le court par une maîtrise tactique et technique rare sur la moquette bleue.

Les rois incontestés de la moquette bleue

La combinaison de la vitesse de déplacement et de la prise d’initiative constante fait de Tapia et Coello une référence. Leurs statistiques clés :

  • Pourcentage de premiers services remportés : 72 % en moyenne sur la saison.
  • Taux de réussite aux volées : 82 %, grâce à un positionnement optimal et une anticipation chirurgicale.
  • Points gagnés en smash : 65 % des balles de finition.

Ces chiffres soulignent leur capacité à conclure rapidement les échanges, une arme majeure sur une surface rapide favorisant les jeux d’attaque.

Analyse des confrontations directes

Pour comprendre l’écart de niveau, il faut passer en revue les cinq tournois majeurs où les trois meilleures paires se sont affrontées :

  • P1 Riyadh : Coello/Tapia bousculent la hiérarchie en titre en finale (6-3, 5-7, 6-3) contre Galán/Chingotto. Les outsiders Cardona/Augsburger auront poussé ‘Chingalán’ hors des quarts.
  • P1 Miami : Tapia/Coello tombent en demi-finale face à Lebrón/Stupaczuk. En finale, ‘Chingalán’ s’empare du titre (6-1, 7-6), profitant d’une cohésion tactique accrue aux retraits.
  • P1 Santiago : élimination prématurée des numéros 1 en huitièmes contre Cardona/Augsburger, puis titre pour Galán/Chingotto par abandon lors de la finale.
  • Qatar Major : retour en force de Tapia/Coello, qui remportent la finale (7-6, 6-2) face à ‘Chingalán’, démontrant leur lucidité en points décisifs.
  • P2 Bruxelles et P1 Italie : trois confrontations directes, deux victoires pour Coello/Tapia, un succès pour Galán/Chingotto (finale Italie 6-3, 7-5).
  • P2 Valladolid, P2 Burdeos, P1 Málaga et P1 Tarragone : quatre autres affrontements, dont trois titres pour Tapia/Coello et une finale remportée par la paire 1 par 7-5, 6-4.

Au total, Tapia et Coello affichent un bilan de 5 victoires sur 6 rencontres face à Galán/Chingotto et de 2 victoires sur 3 face à Lebrón/Stupaczuk.

Pourquoi Tapia et Coello dominent le jeu

Plusieurs facteurs techniques expliquent cette domination :

  • Transition fond–filet : leur couverture de terrain permet d’enchaîner clean volleys et smashes sans laisser le temps à l’adversaire de s’installer.
  • Service varié : alternance entre kick, slice et flat à plus de 195 km/h, générant un déséquilibre constant dès la mise en jeu.
  • Communication et synchronisation : jeu en tandem parfaitement orchestré, avec un split-step simultané et une répartition claire des zones de frappe.
  • Gestion des points clés : conversion de 78 % des balles de break en leur faveur, un record du circuit.

Leur approche scientifique du jeu, basée sur l’analyse vidéo et la préparation physique spécifique à la moquette, les rend quasiment imbattables dans les phases finales.

Le duo ‘Chingalán’, toujours en embuscade

Alejandro Galán et Federico Chingotto, surnommés ‘Chingalán’, possèdent un style plus aérien et spectaculaire :

  • Jeu de contrôle : prédominance des slices liftés, forçant l’adversaire à monter pour conclure.
  • Angles extrêmes : utilisation fréquente du coup parallèle croisé pour ouvrir le terrain.
  • Résilience mentale : plusieurs victoires face aux numéros 1, notamment au P1 Italy et lors de finales acquises sur abandon ou coups décisifs.

Malgré quelques revers spectaculaires, ils restent la principale menace pour la paire dominante, notamment lorsque les conditions de jeu (humidité, température) ralentissent légèrement la surface.

Implications pour le circuit et conseils tactiques

La structure quasi hégémonique de Tapia/Coello oblige les aspirants à repenser leurs schémas :

  • Varier les longueurs : introduire des amortis et des lobs plus fréquents pour casser le rythme ultra-pressing des champions.
  • Travailler la réception de service : anticiper le flat en reculant de quelques centimètres pour mieux négocier les retours rapides.
  • Optimiser la condition physique : développer l’explosivité latérale et la récupération entre points pour soutenir l’intensité des échanges prolongés.

Ces ajustements permettront de limiter la marge de manœuvre de Tapia et Coello, et d’espérer créer des opportunités dans les moments cruciaux.