
Rotterdam P1 : les favoris écrasent la concurrence, découvrez la paire qui a craqué !
La première journée du Rotterdam Premier Padel P1 a validé les pronostics pour les têtes de série tout en offrant quelques retournements de situation. Sur les seize confrontations masculines en 1/16ᵉ de finale, les trois paires favorites (Stupaczuk/Lebrón, Chingotto/Galán, Coello/Tapia) n’ont pas tremblé, tandis que la seule paire fraîchement formée, Garrido/Cardona, a chuté. Retour détaillé et analyse technique de ces matchs d’ouverture.
1. Domination des têtes de série
Les numéros 3 Franco Stupaczuk et Juan Lebrón ont signé un 6-4, 6-2 placé sous le signe de la supériorité tactique :
- Service-et-volée efficace : leur pourcentage de premières balles (68 %) leur a permis de conclure 72 % de leurs points au filet.
- Variations d’effets : alternance judicieuse de topspin et de slices bas pour désorienter Patiniotis/Moya.
- Économie de mouvement : Lebrón a calibré ses déplacements latéraux pour garder l’équilibre en défense et monter immédiatement après l’échange.
Leaders incontestés, Fede Chingotto et Ale Galán (n° 2) ont poussé Domínguez/Martínez à la faute avec un 6-1, 6-3 expéditif :
- Rythme ultra-élevé : 85 coups joués en moins d’une heure, un tempo qui a provoqué 14 fautes directes chez leurs adversaires.
- Jeu de transition maîtrisé : en changeant rapidement de zones (fond de court → filet), ils ont multiplié les occasions de smash.
Enfin, Arturo Coello et Agustín Tapia (n° 1) ont bouclé leur 6-3, 6-3 contre Goenaga/Hernández grâce à :
- Pression constante au retour : 4 breaks décrochés sur 7 occasions.
- Synchronisation parfaite : 92 % de points gagnés en contre-attaque, symboles de leur entente et de leur anticipation mutuelle.
2. Le marathon de Yanguas/Nieto : ténacité et rock-solidité
Seuls Mike Yanguas et Coki Nieto, tête de série n° 4, ont dû puiser dans leurs réserves : un 6-2, 6-7, 7-5 face à Gala/Campagnolo qui a flirté avec les trois heures de jeu.
- Résilience en 2ᵉ set : après avoir concédé un 1er set autoritaire, ils ont remonté un 2e set grâce à 78 % de points gagnés sur seconde balle.
- Sang-froid en fin de match : 3 balles de match sauvées sur leur propre service dans le jeu décisif (5-5).
- Statistiques physiques : 12 km parcourus chacun, 350 frappes enregistrées et un pic à 150 coups consécutifs dans la manche finale.
Ce test de résistance démontre l’importance du conditionnement aérobie et de la préparation mentale pour tenir tête dans un duel aussi éprouvant.
3. Cohésion et régularité des paires n° 6 et n° 10
Martin Di Nenno et Leo Augsburger (n° 6) ont enchaîné un 6-4, 7-6 solide contre Rico/Sager :
- Volley de premier seuil : 64 % de points gagnés directement au premier contact.
- Jeu de ligne complémentaire : Di Nenno a pris l’angle large au revers tandis qu’Augsburger couvrait l’axe central, un duo très efficace.
En revanche, Javi Garrido et Pablo Cardona (n° 10) ont manqué de synchronisation et cédé 2-6, 6-3, 6-4 face à Marqués/Sintes :
- Problèmes de positionnement : des retours trop courts et des rotations peu coordonnées en défense.
- Stress dans les moments clés : 5 doubles fautes dans le game décisif (4-5, 3ᵉ set), révélant une gestion de la pression perfectible.
4. Emergence des outsiders : Mouriño/Valenzuela et Libaak/Bautista
Deux paires ont confirmé leur montée en puissance :
- Fede Mouriño / Ramiro Valenzuela : victoires 7-5, 6-4 contre García/Barahona. Leur jeu varié, combinant slices courts et accélérations soudaines, a cassé le rythme adverse.
- Tino Libaak / Jairo Bautista : renversement 1-6, 6-3, 6-4 contre Maxi Sánchez/Xisco Gil. Un exemple de remontée tactique, avec 4 breaks obtenus grâce à un lob agressif et un voley systématique en zone aveugle.
Ces performances soulignent l’équilibre entre analyse précise du jeu adverse et adaptation en temps réel.
5. Perspectives pour les huitièmes de finale
Jeudi à partir de 10 h00 (CET), le tableau se resserre :
- Stupaczuk/Lebrón doivent enchaîner face à Di Nenno/Augsburger, un défi entre puissance et finesse tactique.
- Chingotto/Galán privilégieront leur rythme élevé pour contrer Mouriño/Valenzuela.
- Tapia/Coello chercheront à punir les erreurs prévisibles de Libaak/Bautista avec un jeu de transition rapide.
Les huitièmes s’annoncent déjà comme une série de duels où chaque détail technique et chaque choix stratégique feront la différence.