Arturo Coello promet à sa mère de tout lui offrir en un an : le pacte qui l’a propulsé n°1 !

Arturo Coello n’est pas simplement le fruit du hasard : son ascension jusqu’au rang de n°1 mondial repose sur un engagement inébranlable, entretenu par un réseau familial exceptionnel et une routine d’entraînement chirurgicale. Retour sur la “promesse” qui a tout déclenché et sur les méthodes techniques et mentales qui ont permis à ce talent brut de se transformer en champion.

1. Genèse d’un engagement hors norme

Dès ses débuts sur le court, le jeune Coello a bénéficié d’un soutien logistique extrême. Son père a réorganisé ses horaires de travail pour l’accompagner à plusieurs séances quotidiennes, tandis que sa mère a mis sa carrière entre parenthèses pour veiller sur ses besoins. Les mots d’Arturo résonnent encore : “Dame un año y te aseguro que te doy lo que necesites. Voy a pegar el petardazo.” Cette promesse adressée à sa mère est née après des milliers d’heures passées sur le terrain et des nuits entières, dans la voiture familiale, à jouer aux jokers d’entraîneur pour accompagner le recovery de son fils à des températures parfois inférieures à 0 °C.

2. Construction d’une mentalité d’acier

“Si yo no me dejaba la vida era un fracaso, ya no solo como deportista sino como persona.” Cette maxime traduit la discipline mentale d’Arturo. Pour renforcer cette résilience :

  • Il pratique quotidiennement 15 minutes de visualisation avant le sommeil, recréant chaque coup clé de sa journée.
  • Il tient un journal de bord où il note ses erreurs techniques et ses progrès, favorisant l’auto-analyse.
  • Il réalise des exercices de cohérence cardiaque avant chaque match pour stabiliser son rythme et réduire le stress.
  • 3. Entraînements intensifs : volume et qualité

    La qualité ne suffit pas sans le volume. Coello enchaîne cinq sessions par jour, réparties ainsi :

  • 2 heures de travail foncier (sprints, pas chassés, pliométrie) pour renforcer explosivité et endurance.
  • 1 heure de drills de bandeja et vibora contre mur mobile, avec feed à 15 km/h pour améliorer le placement.
  • 1 heure de situations tactiques en double, focalisée sur la communication et la prise de position.
  • 30 minutes de retour d’expérience vidéo, où sont analysées 100 % des points joués.
  • 30 minutes d’étirements dynamiques et de gainage pour la prévention des blessures.
  • Sur un cycle hebdomadaire, cela représente plus de 30 heures de travail spécifique, sans compter les séances de musculation ciblées sur le tronc et la chaîne antérieure.

    4. Support familial : levier de performance

    La disponibilité constante de ses parents a permis d’optimiser toutes les variables externes :

  • Nutrition : repas préparés selon un plan de macronutriments, avec un ratio 2 g de protéines/kg de poids.
  • Récupération : massages et cryothérapie improvisée dans la voiture familiale après les entraînements du soir.
  • Moral : éponge émotionnelle, la mère d’Arturo gérait ses phases de doute, garantissant un environnement stable.
  • Ce cadre a éliminé les contraintes logistiques, permettant à Coello de maximiser chaque minute sur le court.

    5. Impact sur la technique et la tactique

    Un tel volume d’entraînement, associé à une méthodologie pointue, se traduit par :

  • Une maîtrise des bandejas à 95 % de réussite, grâce à 1 500 répétitions hebdomadaires en situation réelle.
  • Une accélération moyenne de la vitesse de balle de 10 % sur les smashs, mesurée avec radar.
  • Une anticipation accrue : lecture du jeu améliorée de 0,2 seconde, gain précieux pour la prise de file.
  • Coello parvient à combiner puissance, précision et gestion du rebond sur verre, rendant ses coups quasi imprévisibles.

    6. De la promesse à la consécration

    Un an après sa promesse, les résultats sportifs parlent d’eux-mêmes : titres FIP, succès en Challenger, percée en Premier Padel et couronnement en tant que leader mondial. Mais le véritable acquis de cette période reste le mental d’acier et la rigueur technique qui font aujourd’hui la signature d’Arturo Coello. Le garçon “qui ne voulait pas décevoir sa mère” est devenu un modèle d’exigence pour toute la planète padel.