
Euro Padel Cup 2025 : la Suède humiliée par le Portugal – le point décisif qui a tout chamboulé !
Un scénario de haute tension dès la première rencontre
La Suède a entamé son aventure dans la phase de groupes de l’Euro Padel Cup 2025 avec un duel âpre face à une équipe portugaise déjà aguerrie. Sur le court central de la Final 8, chaque échange fut âprement disputé, illustrant le moindre détail tactique pouvant faire basculer la balance.
Albin Olsson et Daniel Windahl, fidèles à leur style défensif soigné, ont fait parler leur anticipation en fond de court, multipliant les lobs afin de repousser les Portugais du filet. De l’autre côté, Afonso Fazendeiro et Pedro Perry ont constamment cherché à accélérer le rythme par des smashs croisés et des bandejas incisives. Le score en témoigne : deux tie-breaks remportés 7-6, 7-6 par le Portugal, clés d’une victoire où les Portugais ont su saisir les rares opportunités offertes sur les services suédois.
Clés techniques du premier match
- Serveurs sous pression : Olsson et Windahl ont peiné à franchir le cap des 65 % de premières balles, laissant trop souvent l’initiative au retour adverse.
- Jeu de transition : les Portugais ont exploité les secondes balles suédoises pour monter au filet, verrouillant l’échange par une volée basse et précise.
- Gestion du tie-break : Fazendeiro/Perry ont fait preuve d’une meilleure prise de risque, prenant à chaque fois des décisions offensives au moment opportun.
- Récupération suédoise : malgré la défaite, Olsson/Windahl ont démontré une excellente résistance physique en prolongeant chaque échange au-delà de 15 coups.
La réaction suédoise en double décisif
Déterminés à rester dans la course, Adam Axelsson et Willy Släryd ont relevé le défi face aux frères Deus (Miguel et Nuno). Le premier set fut une véritable bataille tactique, remporté 7-6 par la paire suédoise grâce à une volée amortie parfaitement placée de Släryd pour conclure le tie-break.
La clé du succès résidait dans :
- Variation du slice et du top-spin : Axelsson a intelligemment alterné slice bas et lift prononcé, déstabilisant le positionnement adverse.
- Prise de zone aggressive : Släryd a multiplié les montées rapides au filet, ajoutant de la pression continue sur les retours portugais.
Le deuxième set, perdu 4-6, montra la réaction des Deus, profitant d’une baisse de régime suédoise et verrouillant le filet. Cependant, dans la troisième manche, la Suède reprit l’ascendant (6-3) en remobilisant sa capacité de turn-over, convertissant deux balles de bris cruciales.
Match décisif : la marge d’erreur suédoise disparaît
À 1 –1 dans la rencontre, Daniel Appelgren et Douglas Rutgersson savaient qu’un match abouti était impératif. Opposés à Pedro Araujo et Antonio Luque, ils entamèrent le set initial sur un rythme élevé, menant rapidement 4-1 grâce à des bandes tranchantes et un retournement de trajectoire constant. Néanmoins, les Portugais ajustèrent leur positionnement :
- Bloc défensif rigoureux : Araujo/Luque ont stabilisé leur position au fond de court, absorbé les accélérations et relancé de manière chirurgicale.
- Jeu d’angles : l’exploitation des coins du court a forcé Appelgren/Rutgersson à courir, creusant la fatigue dans les jambes avant la deuxième manche.
Appelgren et Rutgersson, subissant cette montée en puissance, cédèrent le premier set 4-6. Leur réaction en seconde manche fut musclée (6-3), grâce à une récupération collective et un service plus fiable. En finale, le Portugal reprit l’ascendant (6-4) en imposant un schéma tactique centré sur la contrainte du retour adverse et un placement précis des bandejas, privant les Suédois de leur rythme offensif.
Analyse tactique et enseignements clés
- Importance du premier service : les Portugais ont constamment dépassé les 70 % de premières balles dans le match décisif, conditionnant la pression.
- Maîtrise du point de break : les deux équipes ont tiré parti des occasions, mais la régularité portugaise dans le « junior-clutch » (points décisifs) a fait la différence.
- Communication de paire : le Portugal a montré une synchronisation exemplaire, notamment sur les jeux de filet, exploitant chaque faille dans les couvertures suédoises.
- Condition physique et endurance : la Suède, malgré son énergie intacte, a payé un léger déficit de puissance sur les échanges prolongés du troisième match.
Perspectives pour la Suède
Avec cette première défaite 1 – 2 en poche, la Suède se retrouve dans l’obligation de s’imposer face à la Grande-Bretagne puis l’Espagne pour espérer décrocher l’une des deux places qualificatives du groupe. La marge d’erreur sera désormais quasi nulle :
- Améliorer la fiabilité du service, en visant un taux de premières balles supérieur à 65 %.
- Renforcer la transition filet, via des exercices de jeu de jambes explosifs pour soutenir l’agressivité.
- Optimiser la gestion des moments-clés, en travaillant les routines mentales pour les tie-breaks et les balles de break.
Demain à 15 h, la rencontre contre l’Espagne se présente comme un nouveau défi tactique où chaque coup de raquette comptera.