Giza P2 : l’absence choc de Tapia et Coello ouvre la porte à un incroyable outsider !
Premier Padel fait ses premiers pas en Afrique avec le Giza P2, ultime tournoi de la catégorie P2 en 2025. L’événement, organisé sur les courts en dur de Gizeh, aurait déjà attiré tous les regards s’il ne souffrait pas de l’absence des n°1 mondiaux, Agustín Tapia et Federico Coello. Leur retrait, décidé dans le cadre d’une stratégie de gestion de la charge physique et de préservation des points de la Race, bouleverse totalement la configuration des tableaux et offre de nouvelles fenêtres d’opportunité aux paires prétendantes.
Redistribution des têtes de série : un tableau chamboulé
La non-participation de Tapia et Coello entraîne une ascension mécanique de plusieurs paires dans le classement des têtes de série :
- Paquito Navarro et Jon Sanz héritent de la 4e place, se plaçant comme prétendants majeurs. Ils pourraient croiser Juan Tello et Edu Alonso dès les quarts, une opposition 100 % espagnole de haut vol.
- Alexandre Stupa et Alejandro Lebrón grimpent au rang de 2es favoris dans ce même quadrant. Leur style ultra-agressif à l’avant de la piste et leur complémentarité font d’eux un duo redoutable, potentiellement opposé à la paire italienne Roberto Bergamini–Francisco Leal en quarts.
Dans la moitié basse du tableau masculin, Mike Yanguas et Coki Nieto disposent d’une belle opportunité pour se hisser en finale. Face à eux, Momo González et Fran Guerrero apparaissent comme des obstacles accessibles mais capables de poser problème, notamment grâce à leur jeu défensif très structuré. Enfin, Juan Lebrón et Ale Galán conservent leur statut de favoris. Ils se mesureront en quarts à Franco Stupaczuk et Sanyo Gutiérrez (Di Nenno & Augsburger selon les inscriptions), un duel clé qui pourrait déterminer la tête de la Race.
Absence inattendue de Bea González et Claudia Fernández
Alors que le retrait de Tapia–Coello était anticipé pour raisons physiques, la disparition de Bea González et Claudia Fernández du tableau féminin suscite davantage d’interrogations. Inscrites initialement, elles ne figurent finalement pas sur la liste officielle, sans explication publique. Cette vacance profite à deux autres formations :
- Marta Ortega et Tamara Icardo grimpent à la 4e place des têtes de série. Leur potentiel tactique en demi-volées et bandejas agressives pourrait surprendre l’équipe Jensen–Alonso en quarts.
- Gemma Triay et Delfi Brea se positionnent comme paires favorites dans la partie haute du tableau. Elles pourraient affronter Alejandra Salazar et Martina Calvo, un choc de styles entre jeu de puissance et stratégie de contrôle.
Conséquences stratégiques et tactiques
- Pression psychologique réduite pour les paires reclassées : moins de stress face à des cadors, ce qui peut libérer le jeu et favoriser les contre-performances inattendues.
- Reconfiguration des dynamiques au filet : les nouvelles têtes de série devront adapter leurs alignements pour éviter les rotations défavorables lors des changements de côté.
- Gestion plus pointue de l’endurance : un parcours théoriquement moins exigeant peut inciter certaines paires à augmenter l’intensité dès les premiers tours, au risque de puiser prématurément dans leurs réserves.
Adapter son jeu aux conditions de Gizeh
Le Giza P2 se joue sous un climat sec et chaud, avec un vent parfois turbulent en soirée. Les conseils pour tirer parti de cet environnement :
- Augmenter la tension de corde (+1 kg) pour limiter les vibrations et conserver plus de contrôle sur les frappes dans la brise.
- Favoriser les trajectoires basses et tendues plutôt que les lifts hauts, qui peuvent se voir déviés par le vent.
- Privilégier le fractionné à l’entraînement pour améliorer la réactivité cardiaque et la gestion du souffle dans l’air raréfié.
- Renforcer la mobilité latérale et le travail de gainage pour stabiliser les appuis sur une surface parfois glissante.
Points chauds et pronostics
Plusieurs affrontements méritent une attention particulière :
- Navarro–Sanz vs Tello–Alonso (quarts) : duel de paires homogènes où l’efficacité en bandeja et contre-bandeja fera basculer l’issue.
- Stupa–Lebrón vs Bergamini–Leal (quarts) : confrontation entre explosivité offensive et défense de fer, un vrai test pour la robustesse mentale.
- Ortega–Icardo vs Jensen–Alonso (quarts filles) : le jeu de filet ultra-rapide d’Ortega-Icardo face à la couverture de piste systématique de Jensen-Alonso.
- Triay–Brea vs Salazar–Calvo (quarts filles) : bataille tactique où chaque choix de positionnement et de coup slicé déterminera la paire qui contrôlera le courant du match.
Avec leurs ajustements tactiques et une préparation scientifique au terrain égyptien, les paires auront à cœur de profiter de ces opportunités inédites pour inscrire leur nom au palmarès du Giza P2. La course au classement mondial n’a jamais été aussi ouverte !
