Vous n’allez pas croire comment Gemma Triay a repris la tête du classement FIP après Bordeaux P2 !

Un bouleversement maîtrisé par les élites du classement FIP

Le Bordeaux P2 2025 a redistribué les cartes du classement FIP, avec des conséquences notables aussi bien dans la catégorie masculine que féminine. Les résultats enregistrés durant cette étape ont confirmé la domination des leaders tout en offrant quelques mouvements mineurs révélateurs de l’intensité de la compétition européenne. Cette mise à jour, effective au lundi 7 juillet, permet d’analyser finement les écarts de points et l’évolution stratégiquement importante des places.

Top 30 masculin : stabilité en haut, premières variations au-delà du 18e rang

Au sommet, Agustín Tapia (ARG) et Arturo Coello (ESP) conservent leur co-leadership à 18 940 points, témoignant d’une constance irréprochable sur les tournois majeurs. Derrière eux, les duos Galán–Chingotto (13 090 pts) occupent la 3e position ex æquo, soulignant l’équilibre des forces entre attaque et contre-attaque.

  • Positions 1–4 : aucun mouvement, une preuve de domination tactique et de rendement élevé.
  • Positions 5–10 : Stupaczuk (8 615 pts), Lebron (8 180 pts) et Yanguas (7 092 pts) maintiennent leur rang sans fluctuation, confortant les avantages acquis en début de saison.
  • Positions 19–20 : Juan Tello gagne une place (+1) à 2 677 pts, tandis qu’Alejandro Arroyo glisse à la 20e (-1) à 2 607 pts, indiquant un écart de seulement 70 points entre ces deux joueurs.
  • Positions 27–30 :
  • Carlos Daniel Gutierrez monte d’un cran (+1) à 1 847 pts.
  • Juanlu Esbri progresse de deux places (+2) à 1 841 pts.
  • Maximiliano Sanchez subit la plus forte chute (-3) à 1 798 pts.

Ces variations, concentrées au-delà de la 18e place, s’expliquent par des gains marginaux lors de matchs de qualifications ou par l’absence de certains joueurs à Bordeaux. Les écarts de points sont ici très resserrés (moins de 100 pts), ce qui rend chaque échange crucial pour la hiérarchie.

Analyse technique des performances masculines

Plusieurs facteurs expliquent la stabilité en tête :

  • Volume de matchs élevé : Tapia et Coello ont disputé un grand nombre de tournois P2 et P1, capitalisant sur la régularité.
  • Conversion des points clés : un taux de break supérieur à 45 % lors des phases décisives leur garantit un bonus de points substantiel.
  • Endurance et récupération : leur condition physique exemplaire leur permet d’enchaîner les matches sans chute de régime.

Top 30 féminin : Triay reprend la tête avec autorité

En catégorie féminine, Gemma Triay Pons (ESP) grimpe de deux places (+2) et totalise désormais 16 520 points, dépassant Ariana Sanchez Fallada et Paula Josemaria Martin, toutes deux à 16 350 pts (-1). Cette ascension s’explique par l’absence de Delfina Brea (ARG), blessée, tandis que Triay a capitalisé sur ses performances précédentes.

  • Positions 1–3 : écart de 170 points sépare Triay de ses poursuivantes, une marge nette pour aborder la seconde moitié de la saison.
  • Positions 4–7 : aucun mouvement, avec Brea (14 130 pts), Fernandez (12 870 pts) et Gonzalez (8 410 pts) qui conservent leur rang.
  • Positions 20–24 : Beatriz Caldera (+1 à 3 032 pts), Alix Collombon (+1 à 2 067 pts), Martina Calvo (+1 à 1 977 pts) illustrent des progressions régulières après de bons parcours au Bordeaux P2.
  • Positions 28–30 : Lorena Rufo Ortiz gagne trois places (+3 à 1 855 pts), Nuria Rodriguez deux (+2 à 1 883 pts), Ksenia Sharifova chute de trois positions (-3 à 1 850 pts).

Le classement féminin démontre une lutte nettement plus serrée pour la tête, là où chaque victoire rapporte un coup d’avance psychologique et un bonus de points non négligeable.

Performance et tactique : clés du succès des leaders féminines

Plusieurs critères techniques expliquent la remontée de Triay :

  • Maîtrise du filet : Triay affiche un taux de volées gagnantes supérieur à 60 % en phases finales.
  • Puissance contrôlée : son jeu de smash rafraîchit son répertoire offensif, crucial pour conclure les points clés.
  • Agilité sur la parallèles : ses déplacements millimétrés lui permettent d’anticiper et de contrer efficacement les amorties adverses.

Impacts sur la RACE et la qualification pour les Finals

Au-delà du ranking général, la RACE – qui ne prend en compte que les points acquis en 2025 – offre un autre baromètre clé pour l’accès au Premier Padel Finals. Chez les messieurs, Tapia et Coello conservent la tête au coude-à-coude (7 540 pts chacun), tandis que chez les dames, Triay et Brea mènent solidement (8 420 pts). Les 16 premiers de la RACE sont désormais assurés de participer à la grande finale de Turin, un enjeu capital pour la fin de saison.