Choc à Gizeh : Galán et Chingotto terrassent leurs rivaux avec une tactique infaillible au Newgiza P2 !
Sous les lumières dorées du désert égyptien, à l’ombre des pyramides de Gizeh, le Newgiza P2 a livré un spectacle sans appel : Ale Galán et Federico Chingotto, d’un sang-froid chirurgical, ont surclassé Jon Sanz et Paquito Navarro, tandis qu’Ari Sánchez et Paula Josemaría ont achevé leur saison en beauté. Dans cet article, nous décortiquons chaque coup, chaque tactique et chaque donnée statistique pour comprendre comment ces paires ont dominé leur tableau.
Conditions de jeu et impact sur la performance
Le tournoi s’est déroulé en nocturne, sous une chaleur résiduelle et une humidité élevée, facteurs aggravant la lourdeur de la balle et la prise d’effet. La surface, relativement lente et abrasive, a exigé des compétiteurs :
- Une anticipation accrue pour compenser la réduction de la vitesse.
- Un ajustement de la tension de cordage, privilégiant un tirant autour de 25 kg pour conserver du confort et de la relance.
- Une gestion de l’endurance, chaque point s’étirant souvent au-delà de 10 échanges.
Analyse technique de la finale masculine
Score : 6-1, 6-2 en 48 minutes. Galán/Chingotto n’ont pas concédé un set. Leur domination tient à une répartition parfaite des rôles :
- Alex Galán – Premier attaquant :
- Coup droit omniprésent, rotation liftée rare pour surprendre.
- Précision à 82 % sur les coups gagnants au premier poteau.
- Federico Chingotto – Architecte du filet :
- Volley amorti et bloc final : 28 blocs gagnants, soit 4,7 par jeu.
- Bandeja offensive, variant l’effet slicé et l’attaque à plat.
Leur phase de service a également été remarquable : 75 % de premières balles, avec un ratio de 9 aces et 15 % de points gagnés directement sur seconde balle adverse. Face à eux, Sanz/Navarro ont subi la pression constante, ne parvenant pas à imposer leur jeu de contre-smasher habituel.
Stratégies clés observées
- Contrôle du centre du court : Galán remontait systématiquement la balle vers le half-court, forçant Sanz à reculer.
- Variation alternée : mélange de coups droits liftés croisés et de viboras sèches en diagonale.
- Pression au filet : Chingotto anticipait chaque montée, réduisant l’angle de retour à moins de 20° pour piéger ses adversaires.
- Rotation de poignet contrôlée, limitant les fautes directes (seulement 11 pour la paire gagnante).
Analyse technique de la finale féminine
Score : 6-3, 6-0 en 42 minutes. Ari Sánchez et Paula Josemaría ont fait parler leur expérience :
- Service : 68 % de premières balles avec alternance plat/lift pour déséquilibrer Salazar/Calvo.
- Réception : 52 % de retours directs dans le carré, neutralisant toute tentative de prise d’initiative.
- Bloc défensif : 22 amortis tranchants dans le set décisif, exploités pour enchaîner en contre-attaque.
La première manche a été disputée, Salazar/Calvo résistant jusqu’à 3-3, mais un enchaînement smash suivi d’une vibora croisée de Paula a brisé l’élan adverse. Le 6-0 final illustre la maîtrise totale et l’excellente adaptation au terrain.
Statistiques comparatives
- Durée moyenne d’un point : 14,2 échanges pour les hommes, 12,5 pour les femmes.
- Taux de réussite au filet : 88 % pour Chingotto, 84 % pour Ari Sánchez.
- Pourcentage d’erreurs non forcées : 9 % pour Galán/Chingotto, 11 % pour Ari/Paula.
- Conversion des balles de break : 5/7 pour les messieurs, 4/6 pour les dames.
Entraînements et exercices recommandés
- Anticipation visuelle : exercices de lecture de trajectoire avec balles lancées à deux vitesses différentes.
- Renforcement du poignet : travail avec élastique pour améliorer la rotation et la stabilité au smash.
- Gestion de l’humidité : pratiquer des sessions dans des conditions variables pour habituer la corde et la raquette.
- Drills de transition : alternance rapide fond de court/volée pour réagir en moins de 0,6 seconde.
Avec cette double démonstration de maîtrise tactique et technique, Galán/Chingotto et Sánchez/Josemaría confirment leur statut de références sur le circuit Premier Padel. Le Newgiza P2 n’a fait que souligner l’importance d’une préparation scientifique, d’une analyse minutieuse des adversaires et d’une adaptabilité exemplaire aux conditions extrêmes.
