Adieu émouvant de Marta Marrero à Tarragone : ces surprises incroyables vont tout bouleverser !

Un quart de finale chargé d’émotions

Le Premier Padel Cupra Costa Daurada P1 de Tarragone a offert, dès les huitièmes de finale, un cocktail d’émotions fortes, avec en point d’orgue le départ de l’icône Marta Marrero et plusieurs renversements de situation spectaculaires. Sur les courts du Palau d’Esports, le public a vibré au rythme des échanges et découvert des pépites issues des qualifications.

L’adieu technique de Marta Marrero

Associée à Lucía Martínez Gómez, Marta Marrero a signé une performance respectable face à la paire danoise Claudia Jensen–Ale Alonso. Le score de 3-6, 5-7 reflète une rencontre disputée où l’ancienne n°1 mondiale a fait étalage de son sens aigu du placement et de la lecture d’angle :

  • Service varié : Marrero a alterné kick et plat pour empêcher les retours d’installer leur rythme.
  • Approche au filet : elle a su couper les trajectoires en se positionnant tôt, déstabilisant ainsi les Danoises sur les volées.
  • Réglage du smash : malgré quelques échecs dans la finition, son smash croisé a souvent tenté d’achever le point avant la relance adverse.
  • Après le dernier point, l’étreinte sur le court et l’émotion des proches ont témoigné de la carrière remarquable d’une joueuse passée des quarts de finale de Roland-Garros (2000) aux sommets du padel World Padel Tour.

    Les favorites féminines sous les projecteurs

    Conformément aux pronostics, les têtes de série ont dominé leur sujet :

  • Marina Guinart et Victoria Iglesias (têtes de série n° 3) ont emporté leur match en trois manches (7-5, 4-6, 6-1), illustrant leur solidité mentale et leur synchronisation au filet.
  • Jessica Castelló et Lorena Rufo ont signé un score implacable de 6-2, 6-2, grâce à des changements de rythme maîtrisés et une excellente couverture de l’espace latéral.
  • La capacité à enchaîner amorties nettes et volées plongeantes a offert à ces paires un avantage tactique décisif sur la terre catalane.

    Les révélations issues des qualifications

    Dans le tableau masculin, une surprise majeure est à souligner :

  • Aimar Goñi et Mario Ortega, revenus de la phase qualificative, ont fait tomber successivement Bergamini–Paquito Navarro puis Torre–Enzo Jensen. Leur secret ?
  • Une lecture anticipée du rebond : en repérant les trajectoires hautes, ils ont systématiquement attaqué en smash.
  • Un jeu de jambe synchronisé : leurs déplacements en tandem ont colmaté les angles pour laisser peu de marge de manœuvre à l’adversaire.
  • Cette alchimie a propulsé la paire émergente en quarts, suscitant l’admiration des spectateurs.

    Les piliers de la compétition masculine

    Les favoris ont, eux aussi, imposé leur loi :

  • Arturo Coello et Agustín Tapia n’ont concédé que quatre jeux (6-2, 6-2) face à Huete–Arce. Leur puissance collective et leur capacité à varier l’intensité ont rendu toute réaction de l’adversaire quasi-impossible.
  • Fede Chingotto et Ale Galán se sont montrés intraitables (6-3, 6-4), fondant leur réussite sur un service kické combiné à une première volée agressive.
  • David Gala et Lucas Campagnolo ont emmené un duel serré contre Chozas–Tolito Aguirre (6-4, 3-6, 7-6), dominé par leur patience et leurs échanges prolongés, poussant l’adversaire à la faute.
  • Analyse tactique et enseignements

    Plusieurs enseignements techniques se dégagent de cette journée :

  • La transition fond–filet : capitaliser sur un premier coup précis pour prendre la position dominante au filet.
  • La variation du service : mixer lift, slice et plat pour désorienter le relanceur et gagner du temps pour monter.
  • La communication en couple : un point vocal et visuel permanent permet d’anticiper les rotations et d’effacer les angles libres.
  • La gestion des moments-clés : tous les matchs serrés se sont décidés sur les balles de break ou de set, soulignant l’importance du mental.
  • Le programme des demi-finales

    Demain, le Palau d’Esports verra s’affronter :

  • Chez les femmes : Guinart–Iglesias contre Castelló–Rufo et Ustero–Araujo contre la paire issue de l’autre quart.
  • Chez les hommes : Coello–Tapia face à Di Nenno–Augsburger et Chingotto–Galán face à Goñi–Ortega.
  • Ces rencontres promettent d’intenses batailles tactiques, où chaque coup et chaque positionnement pourront faire basculer le score.