Incroyable exploit : les Pays-Bas surprennent tout le monde et défient l’Espagne en demi-finales !

Les Pays-Bas renversent la hiérarchie et se qualifient pour les demi-finales masculines

En pleine Final 8 de la FIP Euro Padel Cup 2025, la sélection néerlandaise réalise l’exploit de sa carrière en écartant l’Allemagne lors de la troisième journée du Groupe B. Avec une moyenne d’âge de seulement 24 ans et un encadrement sous la houlette de Pablo Moreno, les Bataves se hissent en demi-finales pour la première fois, où ils défieront l’Espagne.

• Roper & Richters imposent leur rythme dès l’entame (6-4, 6-0) en jouant en diagonale, coup droit lifté en récupération et smash coupé pour verrouiller la bandeja.
• Prins & de Kroon sauvent une première manche en retard (4-6) avant de monter en régime grâce à un lob inversé suivi d’une volée amortie (7-5, 6-2).
• Van Opstal & Nolten concluent par un 7-5, 6-2 maîtrisé, en bloquant systématiquement les attaques à la reja et en opérant des transitions rapides vers la zone filet.

Analyse tactique de la performance néerlandaise

Plusieurs ingrédients expliquent l’ascension surprise des Pays-Bas :

• Service et contre-attaque : un pourcentage de premières balles supérieur à 65 % qui leur permet de dicter l’échange ou d’obtenir immédiatement une balle libre.
• Couverture de filet : rotations fluides entre les binômes, réduisant les angles adverses et limitant les balles dans le carré arrière.
• Variation hauteur–effet : alternance de lobs courts et liftés pour désynchroniser l’articulation service-bandeja de l’adversaire.
• Solidité mentale : maîtrise de l’intensité, aucun fléchissement lors du deuxième match où ils effacent un premier set perdu.

L’Italie confirme sa résilience en écartant la France

De son côté, l’Italie a dû repousser une sélection française accrocheuse pour valider son billet en demi-finale. Giulio Graziotti et Simone Cremona ont fait preuve d’une cohésion remarquable :

• Jeu par séquences : alternance de slices bas et de phases d’accélération côté revers, pour faire reculer la paire Tison-Blanque.
• Pression en bandeja : six montées consécutives dans le set décisif, grâce à une lecture précoce du smash adverse.
• Gestion des moments clés : conversion de 80 % des points importants (balles de break ou de set).

Flavio Abbate et Álvaro Montiel ont parachevé la qualification en dominant Bergeron et Fonteny, illustrant la profondeur de banc italienne.

Espagne–Portugal : l’expérience triomphe de l’audace

Le choc entre l’Espagne et le Portugal a tourné en faveur des vice-champions du monde, mais non sans frissons :

• Araújo & Graça (POR) ont poussé García Diestro & Ruiz (ESP) au tie-break du troisième set, cumulant 12 balles de break créées.
• Ruiz & Esbrí (ESP) ont ensuite repris pied grâce à un service kick brutal (216 km/h maximum) et un pourcentage de volées conclues à 90 %.
• Cepero & Gala (ESP) ont bouclé le 3-0 final en déployant un schéma d’attaque permanent, smashant 14 foix et ne concédant que 3 rebonds adverses.

Portugal se qualifie néanmoins grâce à une différence de points favorable, prêt à croiser le fer avec l’Italie en demi-finale.

La Belgique crée la surprise en phase féminine

En catégorie féminine, c’est le Belgica Red Flames qui réalise l’exploit en éliminant les Pays-Bas pour retrouver la France en demi-finale. Menée par Justine Pysson, Elyne Boeykens, Helena Wyckaert et An-Sophie Mestach, la Belgique s’appuie sur :

• Solidité défensive : 95 % de conversions sur les amorties plongeantes en retour de bandeja.
• Rotation offensive : exploitation systématique du centre du court pour créer des trous diagonaux.
• Récupération dynamique : déplacement latéral optimisé, permettant de couvrir 4 m de largeur en moins de 1 s.

Simulation tactique des demi-finales féminines

Deux affiches s’annoncent : France vs Belgique et Espagne vs Italie.

• France vs Belgique :
  • Les Françaises devront élargir la trajectoire de la bandeja au maximum pour déborder la défense belge.
  • La Belgique misera sur des lobs bas et des contres rapides en parallèle du filet.
• Espagne vs Italie :
  • Espagne devra jouer sur la profondeur et la puissance du smash pour éviter les ripostes italiennes slicées.
  • L’Italie s’appuiera sur la précision des retours au centre pour déstabiliser le service espagnol à plus de 210 km/h.

Ces deux confrontations techniques promettent d’élargir encore davantage le répertoire tactique du padel européen, en récompensant la stratégie la plus affûtée et la plus adaptive.