Málaga P1 : ces retournements fous et abandons inattendus vont vous scotcher !

Une journée de retournements spectaculaires

Le troisième jour du Premier Padel Málaga P1 a tenu toutes ses promesses, avec des matches intenses et des rebondissements inattendus. Entre surprises, longues batailles et quelques abandons, le tournoi a vu son tableau se remodeler en profondeur. Voici une analyse détaillée de ces performances et des éléments clés à retenir avant les huitièmes de finale.

Analyse technique du tableau féminin

Le draw féminin s’est illustré par une combinaison de puissance et de variations tactiques. Sur gazon synthétique, la trajectoire basse de la balle favorise :

  • Les frappes coupe-plate (flat) pour prendre l’initiative en prise à deux mains,
  • Les amorties liftées pour déséquilibrer l’adversaire du fond de court,
  • Les déplacements latéraux rapides assurés par un appui solide sur la bandeja.
  • Ces caractéristiques ont été décisives dans plusieurs rencontres, notamment pour les duos qui savent alterner sans prévenir entre jeu offensif et défense positionnelle.

    Performance de Calvo–Salazar : un cas d’école

    Martina Calvo et Alejandra Salazar incarnaient l’un des binômes favoris. Elles ont débuté par un set perdu au tie-break, ce qui a révélé leur capacité d’adaptation :

  • Amélioration du placement en retour de service : elles ont commencé à couper le slice adverse et à se replacer plus haut pour dicter le jeu.
  • Communication constante : leurs signaux tactiques entre la tour et le filet ont optimisé les choix d’attaque.
  • Variation des angles : poussant le duo Martínez–Marrero à élargir le court et à laisser des brèches.
  • Cette résilience s’est traduite par un 6-7, 6-4, 6-3 bouclé en moins de deux heures et demie, démontrant une excellente gestion physique et mentale.

    La dernière danse de Carolina Navarro

    À plus de 45 ans, Carolina Navarro signe un de ses derniers exploits en s’imposant avec Melania Merino sur trois sets serrés. Son expérience a fait la différence :

  • Lecture anticipée des trajectoires adverses grâce à un positionnement en retrait maîtrisé,
  • Utilisation d’une vibora puissante pour surprendre sur prises à deux mains,
  • Gestion de la pression devant son public, en choisissant le bon moment pour conclure (90 % de réussite sur les volées décisives).
  • Cette victoire inattendue illustre que la technique pure et la lecture du jeu peuvent compenser l’âge et le physique dans les duels serrés.

    L’exploit de Nogueira–Fassio : facteurs clés

    La paire Nogueira–Fassio a créé la surprise en éliminant les têtes de série n°6 en trois sets : 6-4, 0-6, 6-4. Leur performance repose sur :

  • Un gros pourcentage de premières balles de service (75 %) pour prendre l’ascendant dès l’échange,
  • Des changements de rythme brutaux entre coups plats et slices bas, déstabilisant la constance adverse,
  • Une coordination au filet efficace – échanges gagnants supérieurs à 60 % dans la zone de volée.
  • Ce succès met en évidence l’importance de la régularité sur service adverse et de la capacité à remonter un set perdu sans céder au découragement.

    Tableau masculin : maîtrise et potentiel des favoris

    Du côté masculin, les favoris n’ont pas tremblé. Les binômes en tête de liste ont confirmé leur statut :

  • Coello–Tapia, tenants du titre, ont affiché un jeu carré en deux manches : 6-4, 6-3.
  • Chingotto–Galán ont dominé 6-2, 6-0 en moins d’une heure contre Hernández/Collado.
  • Leurs clés de succès :

  • Prise de balle haute sur bandeja pour couper l’élan du lob adverse,
  • Pression permanente au rebond par la tour (70 % de retours gagnants),
  • Transitions rapides entre défense au fond et attaque au filet.
  • Coello–Tapia : une mécanique huilée

    Arturo Coello et Agustín Tapia ont montré une cohésion tactique exemplaire. Quelques observations :

  • Ralliements en diagonale inversée pour surprendre le repli de leurs adversaires,
  • Utilisation fréquente de la redirection à plat pour conclure les points courts,
  • Gestion du physique : 0 point de break concédé, preuve d’une robustesse mentale.
  • Leur match en 1h19 leur permet de préserver de l’énergie pour des duels plus à enjeu.

    Chingotto–Galán : hégémonie dès l’entame

    Fede Chingotto et Ale Galán ont mis la pression dès le premier coup. Leurs atouts :

  • Service lifté en seconde balle pour casser le rythme adverse,
  • Attaque incessante sur les demi-vo­lées pour empêcher le bloc revers,
  • Multiplication des batidas (coup de défense en slice) pour garder l’adversaire sous pression.
  • Le score de 6-2, 6-0 en 54 minutes traduit un niveau d’exécution rarement vu lors d’un premier tour.

    Impacts des abandons sur la compétition

    Deux matchs ont été interrompus pour blessure :

  • Jofre–Arroyo ont cédé face à la blessure de l’un des partenaires, offrant un bye à Coello–Tapia.
  • Momo González et Jon Sanz ont dû se retirer après trois jeux, laissant la voie libre aux frères Deus (Nuno et Miguel).
  • Ces retraits redistribuent les cartes pour les octaves, permettant à des joueurs en pleine forme de récupérer de l’énergie avant les matchs à fort enjeu.

    Perspectives et match à suivre en huitièmes

    Jeudi 17 juillet, le Palais des Sports José María Martín Carpena vibrera dès 10 h pour les huitièmes de finale. Le duel le plus attendu opposera Mike Yanguas/Coki Nieto à Javi Leal/José Antonio Guerrero. Points d’analyse :

  • Statistiques têtes-à-têtes : Leal/Guerrero mène 2 victoires à 1,
  • Taux de réussite au filet supérieur à 80 % pour Yanguas/Coki en phase offensive,
  • Vitesse de transition fond de court–bandeja sur l’échelle de 1 à 10 : Yanguas/Coki (9), Leal/Guerrero (8).
  • Ce choc tactique promet d’être l’un des plus riches en échanges de précision et stratégie de la journée. Les projections statistiques indiquent un match serré, où la gestion mentale et la précision au dernier coup feront la différence.